mercredi 27 juillet 2011





Lundi matin, je me suis levée beaucoup trop tôt pour quelqu'un qui se dit fière d'être en vacances. J'ai mis en marche mon nouveau climatiseur, installé la veille par mon père. Pas moyen de changer l'indicateur pour passer de degrés Fahrenheit à des degrés Celsius. Et on appelle ça le progrès? Franchement, je suis un peu déçue. Mais sinon, à part bloquer la vue à mes chats qui aimaient bien regarder dehors par la fenêtre qu'il occupe désormais, il refroidit à souhait, l'engin.

'Suis allée me faire vacciner trois fois plutôt qu'une. Comme une grande, que j'ai fait ça. Même pas tombée dans les pommes. Après, la soeur et moi nous sommes demandé quoi faire tellement longtemps que nous n'avons rien fait. J'ai ressorti mon vieux collage et l'ai complété un peu. Peut-être bien qu'un jour je l'accrocherai. 'Suis sortie pour acheter des trucs pour faire des pâtes. Plus tard, je me suis trempée dans un bain très chaud, longtemps, j'y ai lu Le Sablier des solitudes, de Jean-Simon DesRochers. Puis j'ai fait mes ongles, qui sont déjà à refaire, parce que comme je le craignais, mon fond de flacon de vernis était à chier et ça fait pas très joli, tout ça. Soucis esthétiques superficiels et nuls, j'en conviens. Un constat, avant de dormir : je suis vraiment lasse d'avoir recours à certaines personnes et d'aller aux mêmes endroits, tout le temps. Lasse, voire écoeurée. Le passeport au pc, s'il-vous-plaît.

Mardi, facial. 'Failli m'endormir. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas autant détendue durant un de ces trucs. J'ai pensé à toi, à eux. Puis je suis allée dépenser, acheté six disques d'un coup et d'autres babioles. De retour chez moi, je me suis surprise à laver le plancher à genoux, comme dans le temps. Partout, partout. Je ne sais pas ce qui m'a prise. Remarquez que j'habite un petit 3 et demi, ça relève donc pas de l'exploit. J'ai lu encore, on passe à, ou plutôt on poursuit avec, La chute des géants, de Ken Follett. Tout ça en écoutant le nouveau de Fleet Foxes, les deux derniers de Gorillaz et le plus récent de Matthew Good. 'Pensé à nouveau à toi. Mais pas à eux, vraiment. 'Me suis couchée tôt, quand même.

La journée commence encore de bonne heure. J'ai fait des muffins, vous en voulez? Le lavage est déjà prêt à être étendu. Rien à l'horaire si ce n'est que de lire jusqu'à ce que mort s'ensuive. Et peut-être aller voir un film.














lundi 25 juillet 2011






On dirait bien que je vous ai tous menés en bateau.


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Un temps fou à sécher. Le tableau de ma formule.

Tout le monde se trompe. Tout le temps.


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Je n'ai pas envie de te dire. Alors je t'embrasse.

L'air frais jusqu'à moi. Vous êtes partis.











dimanche 24 juillet 2011






Manger des fraises dans son lit, un matin de soleil, un chat à sa gauche, un autre à sa droite. Se dire «Les vacances... Deux semaines à s'improviser fainéante». Y penser, le constater, parce qu'à la veille de retourner au travail, on se dira que c'est passé trop vite, et qu'il y a quinze jours à peine on avait tout ça devant soi.

Commencer tout ça par un BBQ maison dans le quartier des Mormons, où les noms des rues sont des prénoms courants comme Sébastien ou Édith, faire peur à ses amis parce qu'on manie le couteau comme si on avait douze pouces (et un index, qu'on a légèrement entaillé d'ailleurs), manger sans doute les meilleurs burgers à vie (chapeau Phil; et désolé mon frère, mais les tiens demeurent les plus gros au monde), boire de la sangría concoctée par soi-même, jouer à Cranium en anglais et se faire battre de peu, chiller sur un balcon pour profiter de quelques bouffées d'air pseudo-fraîche. Ah vraiment, ces soirées entre jeunes dans la seconde moitié de la vingtaine, tous un peu cassés, tous capables d'en rire (et de rire point), on ne s'en lasse pas.

Et puis poursuivre avec un après-midi à se laisser couler dans la piscine de sa tante, à boire une Sloche, et s'asseoir au soleil dans la jolie cour de sa grand-mère, jaser jaser, s'imprégner de l'enthousiasme de Kate, la chienne tripède, et lui flatter la tête, entre les deux oreilles qu'elle lève de temps à autre, ce qui lui donne un air aux aguets, croquer des fruits entre femmes et croiser son oncle taximan, rire de ses commentaires, se saucer à nouveau avant de partir, s'étirer tous les membres dans l'eau pour finalement aller s'empiffrer au East Side Mario's avec la soeur.

On en revient aux fraises dégustées au lit, au linge accroché sur la corde, au vent. Au reste de la journée, probablement familiale encore. Et au reste de la semaine, très peu remplie, ouverte à l'imprévu.

Oui oui, les vacances. Les vacances toutes simples.






lundi 11 juillet 2011







Pour moi, les Romains ne sont pas Italiens. Et Rome n'est pas en Italie. Rome est à Rome, c'est tout. Et les Romains sont des Romains. Je blâme les dessins animés d'Astérix pour ça. Les Romains sont les rivaux des Gaulois et Rome, le centre de tout; une cité, une province, un pays tout à la fois. Dans ma tête, les Romains sont un peuple à part entière, pas que les habitants d'une région, et Rome n'a pas besoin d'être englobée par un territoire : elle EST le territoire qui englobe tout tout autour. J'ai une vision très «50 av. J.-C.» de l'endroit et de ses gens. Il m'arrive quand même parfois de faire le lien lorsque j'entends parler de Rome et de la situer en Italie, mais dans le fond, je la préfère indépendante de tout autre entité, et les Romains, j'aime mieux les idéaliser en outrepassant le fait que leur empire s'est écrasé il y a plus de 1500 ans. Ça ne m'a pas empêchée de bien réussir dans mes cours d'histoire et de géographie, rassurez-vous. Il faut savoir sortir de son monde aux moments opportuns.









mardi 5 juillet 2011


Légère variation dans la liste ce mois-ci, je plonge dans le
conditionnel :



J'aimerais...
  • voyager;
  • connaître toutes les paroles de toutes les chansons qui me plaisent;
  • lire plus rapidement (pour pouvoir lire plus de livres);
  • regarder plus de films;
  • que l'été se poursuive ainsi;
  • retrouver mes muscles;
  • avoir des belles jambes, sans bobos;
  • ravoir une vision parfaite;
  • disposer d'un open budget pour les disques, les bijoux, les vêtements, les accessoires et les trucs déco;
  • sauver mille chats et vivre avec eux dans un palais;
  • danser plus souvent;
  • savoir quoi manger des fois;
  • jouer au mini-putt dans un futur rapproché.


Je n'aimerais pas...
  • avoir des gens sous ma responsabilité (lire : des enfants ou diriger un groupe, un État ou un pays ou être médecin);
  • perdre mes chats;
  • ne plus me souvenir;
  • que tu n'ailles pas bien;
  • ne jamais terminer mon manuscrit (même si c'est bien parti pour ça...);
  • rater Matthew Good lors de son prochain passage à Québec en octobre prochain;
  • être orpheline;
  • faire le poteau sur le bord de la route durant les constructions. Ça entre dans mon top 10 des jobs les plus aliénantes (en ce moment, je n'ai pas d'autres exemples d'emplois qui pourraient figurer dans ce palmarès, mais j'y reviendrai);
  • être Guy Turcotte. Ni un des membres du jury lors de son procès;
  • sombrer dans l'oubli;
  • quitter mon travail ou me faire virer. Je ne connais pas d'autres employeurs aussi compréhensifs, aussi tolérants, aussi «d'adon» et aussi sautés que ma gang!