vendredi 20 février 2015






Le palmarès louche - Dixième édition


La citation :
«J'affirme pour le plaisir de me compromettre.»
- André Breton (cet homme)


La vedette féline du moment : Princess Monster Truck!  Je sais ce que vous allez dire...  Mais je la trouve belle et unique.  Son histoire aussi l'est et en la racontant, ses maîtres rappellent aux gens d'opter pour l'adoption d'animaux dans des refuges et autres organismes qui prennent soin de ceux qui ont été abandonnés ou qui sont nés dans la rue.  Les produits en vente sur le site permettent de ramasser de l'argent qui est remis à Sean Casey Animal Rescue.  Si vous voulez aider un centre d'adoption plus près de chez vous, vous pouvez aussi acheter votre billet pour le souper spaghetti du samedi 21 février prochain, dont les profits reviennent à Adoption Chats Sans Abri, refuge pour lequel je suis bénévole depuis plus d'un an.  Vous pouvez aussi tout simplement faire un don à n'importe quel moment de l'année, que ce soit en argent, en nourriture, en litière ou autres articles pour chats.

Princess Monster Truck


VENEZ!


La chanson : Oh Yoko! de John Lennon.  Je me souviens, à quelques centimètres près, de l'endroit où j'étais assise dans le salon chez les garçons au moment où j'ai entendu cette chanson pour la première fois.  C'est dire qu'elle est devenue une de mes préférées parmi la trallée de morceaux que m'ont fait découvrir ces jeunes hommes.  Avant, je me trouvais bien bonne de connaître le nom de bien des légendes et un ou deux de leurs succès, mais c'est en côtoyant ces musicophiles que j'ai réalisé à quel point j'ignorais tout ou presque de l'oeuvre des grands maîtres.  Merci donc à vous, JP, Bobby, Alex, Pat et Jim.  Et merci surtout à Sébastien de m'avoir présentée à ces derniers et d'avoir toi aussi partagé beaucoup de musique avec moi.




L'artiste : Pony, ou de son vrai nom Gabrielle Laïla Tittley, artiste visuelle montréalaise.  Son travail est très coloré.  Ses assemblages inusités de sujets disparates, comme la bouffe et le sexe ou le corps humain, les cactus et le sang, les dinosaures et les chats donnent souvent un double sens à ses créations, que l'on peut s'offrir sous forme de dessins, tableaux, cartes postales, calendriers, t-shirts...  Elle collabore également avec des musiciens sur l'élaboration de pochettes de disque et d'affiches, comme Bernard Adamus et Joël Vaudreuil d'Avec pas d'casque.  La revue Urbania a aussi utilisé certaines de ses illustrations.  Elle vient d'ailleurs d'être nommée parmi les gagnants des 2015 Applied Arts Photography & Illustration Awards.

Big birds don't cry, sérigraphie © Gabrielle Laïla Tittley AKA Pony

© Gabrielle Laïla Tittley AKA Pony


Le film : Seeking a Friend for the End of the World (2012), un film de Lorene Scafaria avec Keira Knightley et Steve Carrell.  Deux étrangers partent en road trip, un pour retrouver son high school sweetheart et l'autre pour revoir sa famille, alors qu'il ne reste que trois semaines avant qu'un astéroïde ne détruise la planète.  Plein de beaux moments qui soulèvent la question «Que feriez-vous si vous n'aviez plus que quelques jours à vivre?».  Mais en pas quétaine, là.  C'est plutôt comique.

Dodge (Steve Carrell), le chien Sorry (Aleister) et Penny (Keira Knightley)


La lecture : Je lis présentement L'Exception, un roman de Audur Ava Ólafsdóttir, des Éditions Zulma (Non mais, avez-vous vu ces beaux livres?  David Pearson est derrière ces designs uniques).  L'époux de María la quitte pour un homme.  Elle aura donc à s'occuper de leurs jumeaux de deux ans et demi, à recevoir les visites répétitives de sa voisine naine et surtout, à se reconstruire.  C'est cette même auteure qui nous avait servi Rosa Candida, qui avait connu un énorme succès et même gagné, entre autres, le Prix des libraires en 2011


La vidéo :  J'ai découvert Don Herztfeldt avec ce court métrage de 2010, Wisdom Teeth.  J'avais assisté à une séance des Sommets du cinéma d'animation au Musée de la Civilisation à Québec durant laquelle on nous a présenté le dernier travail de Herztfeldt à l'époque.  Je me souviens m'être tortillée sur mon siège tout le long de l'animation - et je ne devais pas être la seule parmi l'assistance.  Mais j'ai rapidement été fascinée par l'humour et l'absurdité de ce "director of things", soit le titre qu'il se donne sur sa page Facebook.  J'ai depuis suivi son cheminement et je suis devenue une grande admiratrice de ses procédés.  Je vous suggère de jeter un coup d'oeil à sa trilogie Everything Will Be OK, dans laquelle Bill, le bonhomme allumette principal, nous expose à des questionnements sur l'identité et le sens de la vie.













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